Publisher's Synopsis
Excerpt from Roland Furieux: Traduction Nouvelle Et en Prose
Ces Italiens, � peine �clos aux premieres clart�s de la Renaissance, ont encore ce grand avantage ils s'�l�vent d'eux-m�mes; ils �chappent aux r�gles, aux grammaires, aux rh�teurs, � ce terrible enseigne ment si complet de la langue grecque et latine, auquel la jeunesse romaine �tait assujettie, ainsi qu'aux f�rules du terrible Orbilius, dont le poete Horace avait gard� un si cuisant souvenir. On dirait que le jeune Italien de la fin du quinmeme siecle s'�l�ve et s'instruit de soi m�me et sans peine. Arioste, � quinze ans, quand il veut �crire et parler la langue des Romains, ses anc�tres, se met a lire et lit tout couramment les com�dies de Plante et les com�dies de T erence; dans 't'erence, il retrouve � chaque mot le sel attique et l'e5prit des scipions; dans Flaute, il apprend le v�ritable langage romain. Si les Muses parlaient la langue latine, elles emprunteraient la langue au vieux Plante; ainsi disait Quintilien a ses disciples. Ceci fait, de la co medie au poeme, et du poeme a lode, (ille d'horace et de Pindare, il n'y avait'qu'un pas a faire, et ces jeunes esprits le faisaient volontiers. \insi s'est �lev� l'arioste au milieu de l'antiquit� savante. Il avait vingt - six ans quand mourut son p�re, en laissant ce lits ain� charg� de toute cette petite famille qui n'avait pas d'autre appui, d'autre csp0ll'. Heureusement que lejeune homme avait d�ja donn� le vol � ses premi�res chansons. Comme il �tait n� poete, il allait. Pr�c�d� et suivi de ses po�sies, et puis, connue il �tait le sujet des ducs de Fer 1are, amis du beau langage, et qui faisaient de la po�sie un ornement de leur cour, il advint que le duc de lerrare, Hercule d'est, eut un fils, le cardinal Hippolyte d'este, qui r�solut de s'attacher ce bel esprit. C'�tait l'usage alors parmi ces seigneurs d'italie. Ils avaient � leurs gages, de tr�s-petits gages il est vrai, des poetes, des historiens, des peintres, des faiseurs de com�die et de ballet; bient�t, quand ils avaient �prouv� leur intelligence et leur discr�tion, ils faisaient de leur po�te un secr�taire, un confident, un n�gociateur de ces mille petites affaires'que tous ces'petits princes agitaient entre eux, en grand myst�re, avec la r�publique de Florence, avec la s�r�nissime Venise, et surtout avec cette Rome �ternelle, qui sera bient�t la Rome de L�on X et de Jules II. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.