Belka restitue à la paix des ménages, en famile ou dans l'espace public, ses bienfaits.
Mais il avertit sur le danger qui la guette, à l'intérieur ou bien à l'exterieur.
Attention à l'hég"monie des uns et des autres.
Des dialogues simples mais profonds.
Beaucoup de dérision et de mauvaise foi.
C'est le second théâtre de l'auteur.
Scène 1: Sur le quai d'un métro. Station Saint Paul. Le papa aura fort à faire avant de rejoindre le vingtième arrondissement de Paris.
LOÏC: On a de la chance d'avoir un métro automatique. Comme ça, pas de problème pour aller travailler les jours de grève.
CAMILLE (La fille de Loïc, 12 ans): Tu as raison, papa. Mais ce n'est pas juste, ni équitable, pour les autres usagers qui prennent les trains, les métros et les bus conduits par un salarié en chair et en os, homme ou femme.
LOÏC: La justice est une création de l'esprit. Tout se passe dans la tête. Un jour, tu vois une situation avec un angle de vue. Le proche lendemain, tu vois la même situation, sous l'angle opposé.
CAMILLE: Tu es bizarre, papa ! Tu as besoin d'un autre café ! Tu n'es pas réveillé complètement. C'est à cause de maman, partie avec son patron ? Ou bien à cause de la cigarette que tu es en train d'arrêter, toi bien traumatisé à cause du départ de grand-père, ce grand fumeur devant l'Éternel, papi emporté par un cancer du poumon ?
