Publisher's Synopsis
L'inhumain ou la guerre en l'Homme
Pour aborder l'inhumain en l'Homme, cet essai se place en frontière de la Psychanalyse, de la Philosophie et de l'Art. L'Homme est en guerre perpétuelle entre le Bien et le Mal. Une rupture intime et morale divise l'individu en deux penchants contraires.Mais ce divorce s'inscrit aussi dans la Société et l'équilibre social se révèle sans cesse précaire.
L'Art également connaît ce dualisme que des artistes dévoilent avec pertinence. Ceux-ci proposent souvent une sublime synthèse à notre ambivalence. Ce livre la découvre avec des oeuvres de Francisco Goya, Robert Musil et Pablo Picasso. Je vous en donne l'introduction: "Humain, trop humain, (...) est le monument commémoratif d'une crise (...) là où vous voyez des choses idéales, moi je vois... des choses humaines, hélas ! trop humaines ! (...) On dirait qu'un certain 'intellectualisme' au goût aristocratique s'efforce constamment de dominer un courant de passion qui gronde par en dessous" (1).
Le "trop humain" de Friedrich Nietzsche n'évoque-t-il pas d'emblée du non humain ? Trois mots - l'inhumain en l'Homme - trois clefs liées les unes aux autres et... La préposition 'en', au centre, qui décèle à l'intérieur un être inhumain, et signe une dualité interne. Tel un schisme le parcourant, l'Homme est en guerre perpétuelle entre le Bien et le Mal. Cette rupture intime et morale le divise en deux penchants contraires. Cette "ambivalence affective" (2) émerge du couple humain-inhumain qui le traverse éternellement sous forme d'un conflit du désir. Qu'est-ce à dire ?... (Partie 1).
Intérieur à l'individu, ce divorce s'inscrit au sein de l'équilibre social qui de ce fait, se révèle sans cesse précaire. Aujourd'hui, n'apparaît-il pas une société sans père, menacée par la pulsion de mort alors qu'elle appelle la vie ? (Partie 2).
L'Art contient également ce dualisme humain: en exemple les artistes Francisco Goya, Robert Musil et Pablo Picasso le déchiffrent avec pertinence. Certaines oeuvres offrent en effet une sublime synthèse de notre ambivalence (Partie 3).