Publisher's Synopsis
" ... Jusqu'à la Grande Guerre, l'opinion française se préoccupa peu de la question du pétrole, envisagée du point de vue économique. A partir du moment où les besoins des armées en combustibles liquides se révélèrent pressants et où, en même temps, il devint difficile de les satisfaire, en raison de l'activité des sous-marins, le public commença de s'émouvoir. D'ailleurs, les prix de l'huile lampante augmentaient rapidement, et beaucoup de gens en souffraient dans leur intérieur. Mais ce ne fut pas la plainte des petits consommateurs qu'entendit et accueillit d'abord le gouvernement. Ce fut celle du haut commandement des armées qui, vers 1917, se demandait si les services à l'arrière (camions automobiles) et celui de l'aérostation n'allaient pas être compromis par la raréfaction du carburant. Le stock militaire de prévoyance, en effet, était tombé de 40 000 tonnes à 22 000, et les fournitures mensuelles, fixées à 40 000 tonnes aussi, n'atteignaient plus que difficilement ce chiffre. Que s'était-il donc passé ?..."