Publisher's Synopsis
Un malheur n'arrive jamais seul, en voyant ou en éprouvant les peines attachées aux sentiments extrêmes, en amour, en amitié, soit par la mort de ce qu'on aime, soit par les accidents de la vie, on est tenté de croire que la dissipation et la frivolité ne sont pas de si grandes sottises, et que la vie ne vaut guère que ce qu'en font les gens du monde. Nous avons à saisir l'esprit, l'âme, la physionomie des choses et des êtres.
Les effets ! mais ils sont les accidents de la vie, et non la vie. Nous marchons anesthésiés entre les risques que nous créons. De temps en temps, un accident nous secoue de notre torpeur, et nous jetons un coup d'oeil dans le précipice.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite. La pulsion fournit l'énergie psychique nécessaire à l'activité de l'appareil psychique. C'est une charge énergétique qui fait tendre l'appareil psychique vers un but.
Un soir d'été, Sylvain, maladroit, venant d'obtenir son permis de conduire, renverse un cycliste, sur une route traversant une forêt. Dans la panique, il téléphone à son ami, Enzo, pour lui demander de l'aide...
Sylvain entre dans une excitation interne prenant naissance dans une somatique. Les pulsions arrivent, par leurs exigences de la vie qui peuvent compromettre la sécurité du sujet, en tout cas sa quiétude à l'intérieur de son milieu social. Il institue l'opposition entre pulsions de vie et de mort qui est postulée à la suite d'une remise en cause du principe de cet accident survenu par quelques minutes d'inattention de plaisir, par la compulsion de répétition, à changer la musique sur son téléphone portable.
La représentation est définie comme ce que l'on se représente, ce qui forme le contenu concret d'un acte de pensée, en particulier la reproduction d'une perception antérieure.
Sylvain, en une soirée entre dans un évènement traumatique provoquant une peur intense, un sentiment d'impuissance et d'horreur confronté face à la mort, à la peur d'aller en prison où son intégrité psychologique vient d'être touché.
Enzo, lui propose de se débarrasser du corps de la victime, en suggérant de le passer, au mixeur à son domicile.
Le cutter et la scie pour les tendons !
Un marteau pour broyer les os !
Un mixeur pour mixer la victime...
En final, ils vont devoir affronter les vieux démons qui est très difficile avec plusieurs convictions qui permettront d'aller au-delà de soi-même.
La première est qu'il n'existe d'autre prison que nous-même; nos résistances à avancer en sont les barreaux.
La deuxième est que plusieurs clés permettent de nous libérer et nous sommes les seul(e)s à les posséder.
Une troisième est que rien ne nous oblige à mener ce combat seul (e).
Demander de l'aide à u professionnel de la police, gendarmerie, les pompiers n'est pas un aveu de faiblesse ou de meurtrier, mais au contraire, c'est entamer un travail psychologique sur soi-même, toujours en preuve de courage et de force en se débarrassant de cette coquille enfantine qui vous empêche de voir le monde.
La magie réside dans le regard porté aux choses et elle se produit lorsque nous sommes acteurs dans la construction de notre destin, lorsque nous décidons de pousser les portes. Mener à son terme un projet exige de surmonter les obstacles, de vaincre nos terreurs et donc de se surpasser sans cesse. Nous ignorons qui nous sommes vraiment. En allant toujours au bout de nos rêves ou de nos cauchemars, nous gagnons de découvrir les potentialités infinies qui dorment en nous.