Publisher's Synopsis
Cette analyse, modeste par son volume et peut-être dans sa capacité essentiellement persuasive - est centrée sur certaines des plus grandes tragédies qui ont remarquablement mais malheureusement marqué l'Histoire de l'humanité. En effet, ils sont tristement célèbres, ces événements illustres que je vais devoir évoquer pour faire le point sur ce qui périodiquement jette l'humanité sur ses genoux et dont leur évocation fournit son titre à cet exposé, en l'occurrence la Hiérarchie des Souffrances Humaines.
Le monde a beaucoup lamenté. De la Création à nos jours, des larmes et des grincements de dents ont toujours été un lot humain. En effet, l'espèce humaine a gémi jusque dans leurs viscères, et - de génération en génération - les héritiers des fomenteurs et des victimes de la débâcle humaine ont eux-mêmes laissé en héritage à la postérité - mauvais héritage en vérité - les cicatrices indélébiles des brûlants épisodes, naturels ou artificiels, qui ont marqué l'humanité hier, la marquent aujourd'hui et la marqueront assurément demain et pour toujours, aussi longtemps qu'il y a des cerveaux pour se rappeler leur acuité et des livres d'histoire pour relater la sévérité des temps difficiles qui nous ont visités et probablement nous visiteront en vertu même de la définition L'Histoire est un perpétuel recommencement.
De grandes tragédies, je veux dire des tourments insupportables, ont été survenir pour nous accabler à l'extrême. Leur brièveté et leur degré de cruauté, mesurés par la magnitude des dommages qu'elles laissent dans leurs sillages, n'ont jamais cessé de nous étonner. Leurs cicatrices, indélébiles parce que profondes, nous rappelleront toujours de leur sévérité, et les évaluer s'avère une démarche utile en vue de travailler à leur prévention, si elles peuvent être prévenues ou simplement limiter les dommages quand leur prévention est clairement une autre illusion.
Je souhaite seulement qu'aucun passage de cet exposé - qu'il soit mes réflexions personnelles ou tiré d'autres documents partageant avec ceci une certaine similarité philosophique et humaine - ne donne lieu à aucune mauvaise interprétation, ne soit pas prise à l'envers ou ne fournisse matière à aucune sorte de commotion intellectuelle. Croyez, néanmoins, que sa quintessence - quoiqu'un peu corrosive en certains points à ce qu'il dénonce avec la prétention de corriger - ne vise aucunement à impliquer de la malice or causer des troubles émotionnels dans les relations humaines. Une telle éventualité - j'entends par là l'évaluation non biaisée de cet effort littéraire, lequel est principalement visé à mettre l'accent sur la compréhension mutuelle - serait, en elle-même, une joie personnelle.