Publisher's Synopsis
Excerpt from Histoire de la Restauration, Vol. 8
Ter aux institutions nouvelles des armes et des arguments qui, bon gre mal gre, le rajeunieaient tant soit peu, le rapprochaient du monde moderne et pouvaient lui mena ger des chances d'avenir. Dans toutes les classes, la poli tique etait l'objet de tous les entretiens, et les luttes de la tribune interessaient peut-etre plus vivement encore les imaginations que ne l'avaient fait naguere celles du champ de bataille. De nombreux salons, presides, si l'on peut ainsi parler, par des femmes de beaucoup d'esprit dont quelques - unes etaient distinguees aussi par leur beaute, enendaient chaque soir discuter les questions debattues le matin dans les chambres. Les chefs des par tis, les orateurs eloquents, les ecrivains eminents, y etaient recherches, fetes, caresses. Le salon de la prin cesse de la Tremoille continuait a etre le rendez - vous des ultra - royalistes. Ils etaient admis aussi dans celui de la duchesse de Duras, femme d'un des premiers gentils hommes de la chambre; mais on y remarquait une ten dance plus constitutionnelle, moins de prejuges, plus d'ouverture pour les idees modernes, plus de gout pour les choses d'esprit, ce qu'expliquaient tout a la fois les penchants personnels de la maitresse de la maison et l'empire que M. De Chateaubriand exercait dans ce cercle. La marquise de Montcalm, soeur du duc de Riche lieu, recevait principalement les amis politiques de son frere, les personnages importants du centre droit. Les doctrinaires et la partie de la gauche qui n'etait pas pure ment revolutionnaire ou bonapartiste, se rassemblaient.
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