Publisher's Synopsis
La critique m'ayant montré quelques taches dans ma première traduction d'Evangéline, j'avais à coeur de retoucher, de polir, de perfectionner mon oeuvre. Cependant je ne me serais probablement pas décidé à la livrer de nouveau au public assez indifférent, si je n'avais été sollicité par un homme que je vénère beaucoup, et que j'appellerai avec raison mon Mécène, puisqu'il m'a protégé depuis longtemps avec fidélité. Je n'ai jamais prétendu faire une traduction tout à fait littérale. J'ai un peu suivi mon caprice. Parfois j'ai ajouté, j'ai retranché parfois; mais plutôt dans les paroles que dans les idées. J'ai respecté partout les sentiments du poète américain. Dans cette deuxième édition, j'ai rendu la vie à Evangéline que, dans ma première traduction, j'avais laissé mourir, par pitié, en même temps que son Gabriel.