Publisher's Synopsis
Excerpt from C�sar Cant�
Malgr� ses souffrances, C�sar Cant�, dans sa prison, ne s'abandonna ni aux regrets ni aux violences contre ses en nemis. Et pourtant on le laissa toujours seul, sans permettre aux membres de sa famille de p�n�trer une seule fois dans son cachot. Pendant les premiers six mois de son s�jour � sainte-marguerite, on le priva des nouvelles de sa famille et on lui emp�cha de�communiquer avec elle. Durant les pre miers quinze jours, on ne lui donna pas un seul livre, et plus tard, ceux qu'on lui apportait �taient choisis par Zajotti, qui avait soin de lui envoyer les ouvrages les plus oppos�s � ses id�es et a ses sentiments. On se faisait un cruel plai sir de le tourmenter m�me dans ces petites choses. Mais Cant� ne se laissa point dominer par la souffrance. Il cher cha un soulagement dans le travail. Il �crivit des hymnes sacr�s et un roman. Margherita Pusterla et il con�ut le plan grandiose de son Histoire universelle. Comme, pen dant les premiers temps de sa captivit�, les rigueurs de ses ge�liers, toujours excit�s par Zajotti, le privaient de plumes, d'encre et de papier, l'illustre historien y suppl�a comme il put. Des cure-dents en bois lui servirent de plumes, il transforma en encre le noir de fum�e produit par sa chan delle et �crivit sur des chiffons de papier, derri�re des cartes g�ographiques qu'on avait mises � sa disposition. Plus tard, on daigna lui donner du papier, des plumes et de l'encre, et Cant� en profita pour redoubler son assiduit� au travail. C'est ainsi qu'il employa les tristes loisirs de sa prison, dont les portes ne s'ouvrirent que le 14 octobre 1834.
About the Publisher
Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com
This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.