Publisher's Synopsis
Alice se meurt d'ennui auprès de sa soeur qui tourne les pages d'un livre sans images, ni dialogues, À quoi bon un livre sans image, ni dialogue ? se demande Alice. Mais soudain un lapin blanc en redingote passe auprès d'elle en courant. La fillette se laisse immédiatement captiver par l'étrange créature qui ne cesse de s'écrier: Je suis en retard ! En retard ! Alice le suit aussitôt dans son terrier et tombe dans le vide. Après une chute interminable Alice est transportée dans un monde étrange autant féerique qu'inquiétant. Elle va y rencontrer une myriade de personnages tendres et retors, menaçants et loufoques.Dans ce monde incroyable, Alice se voit confrontée au paradoxe et à l'absurde... Un saut dans les rêves et l'inconscient. Cette oeuvre magistrale nous rappelle à tous le besoin de transgression, le besoin d'échapper aux règles. Un besoin au rêve et à l'évasion qui concerne tant l'enfant que celui ou celle qu'il est amené à devenir. Alice au pays des Merveilles ne cesse de faire écho en nous. Cette oeuvre forte a traversé les âges pour inspirer de nombreux artistes. Outre le lapin blanc qui c'est invité à Woodstock ( White Rabbit du groupe Jefferson Airplane), de nombreuses chansons s'en sont inspirées. Comédie musicale, films... A défaut d'être une critique, Alice au pays des Merveilles se moque ouvertement de l'éducation stricte de l'époque victorienne... Nous sommes bien près de l'oeuvre The Wall des Pink Floyd !Dans De l'autre côté du miroir, Alice découvre un monde non moins troublant.Un livre à savourer sans faim/fin.A propos de l'auteur: Charles Lutwidwe Dodgson voit le jour le 27 janvier 1832 en Angleterre à Daresbury dans le Cheshire au sein d'une famille nombreuse anglicane.Il deviendra romancier, essayiste, photographe et professeur de Mathématiques.Une grande partie de sa jeunesse se déroule dans le presbytère de Croft-on-Tees, dans le North Yorkshire, demeure qui abrite la famille pendant près de vingt-cinq ans.Il développe très tôt une maîtrise peu commune de l'écriture, en témoigne les nombreuses revues dont il est l'auteur: La Revue du presbytère, La Comète, Le Bouton de rose, L'Étoile, Le Feu follet, et Méli-Mélo. Le Parapluie du presbytère, paru vers 1849. Déjà son goût pour l'absurde et le non sens se manifeste dans ses textes. Il s'inspire sans aucun doute du fameux Book of nonsense d'Edward Lear alors très en vogue à l'époque.Chez les Dodgson, on est gaucher de père en fils. Outre ce fait, Charles a des problème d'élocution. Il fera notamment l'objet de brimades de la part de ses camarades d'école. Mais cette particularité nourrira indubitablement l'oeuvre de l'auteur. Le psychanalyste américain John Skinner estime en effet que sa gaucherie est à l'origine de cette obsession du renversement qui constitue l'un des thèmes dominants de Lewis Carroll. Dans De l'autre côté du miroir, le temps aussi bien que l'espace se trouvent inversés. En 1856, il collabore avec le magazine The Train dont le rédacteur, Edmund Yates, choisira le pseudonyme de Lewis Carroll, formé à partir de ses prénoms traduits en latin (Ludovicus Carolus).Il fait ses études supérieures à la Christ Church d'Oxford, avant d'y enseigner. C'est là qu'il rencontre la petite Alice Liddell, fille du doyen Henry Liddell, avec qui il noue des liens. C'est sans doute pour elle qu'il écrira Alice au pays des merveilles.Loin de se limiter à une comptine pour enfants, son oeuvre est marquée par la maîtrise de la linguistique et de l'absurde.