Publisher's Synopsis
Pour le jeune poete Leonard Cohen, explique Malcom Reid, ce cafe profond semble etre le symbole de la boheme de Montreal. C'est le milieu ou il vit, ou il respire, ou il souffre a certains moments, et ou, souvent, il exulte. Ou, surtout, il contemple le monde. Un poeme de 1964 le dit : De mon cafe profond, je scrute le paysage tranquille. Cohen se lance ensuite dans une vision du Canada en 1964. Les premires bombes indpendantistes commencent sauter, et le jeune pote anglophone de la grande ville francophone pense que le pays va avoir couter une salve de chansons folk parlant de libert et de mort. Malcom Reid frquentait aussi la bohme montralaise de langue anglaise, en 1964, en 1967, en 1968 Ses amis s'engageaient dans la contre-culture des hippies qui prenait forme dans ces annes charnires. En tout autant, ils s'engageaient dans la contre-culture de la Nouvelle gauche : ils manifestaient contre les armes nuclaires, contre l'exploitation du Tiers-Monde, contre la guerre du Vietnam. Et ils lisaient Lonard Cohen. Cohen avait trente ans. Il n'tait pas encore le chanteur que l'on connat aujourd'hui. Il tait pote. Sa posie tait comme aucune autre. Elle tait satirique, caustique, tendre, sensuelle. Elle influenait les jeunes Montralais qui vivaient en marge de ka socit de consommation. Et les jeunes eux, ont fini par influencer la posie de Cohen, qui tait leur an d' peine quelques annes. Deep Caf raconte cette rencontre entre une A uvre potique et une rvolution sociale.