Publisher's Synopsis
... Renonçons donc à invoquer, à propos de la conversion des rentes, ces considérations générales qui n'ont aucune valeur. N'attribuons pas à un fait dont l'action est circonscrite, une influence qu'il ne doit point avoir. La conversion n'est autre chose qu'une mesure d'économie et d'ordre: c'est à cet unique point de vue qu'il faut l'envisager. Que si elle peut réagir sur le cours de nos fonds, c'est seulement en contribuant à améliorer notre situation financière, et par conséquent le crédit particulier de l'état. Mais il faut convenir aussi que sa portée véritable a été beaucoup amoindrie. Selon quelques hommes, il s'agirait seulement de réaliser, une fois pour toutes, une faible économie de quelques millions sur les intérêts annuellement servis par le trésor: encore cette économie dérisoire devrait-elle être achetée par une augmentation correspondante du capital. Rien ne prouve mieux que la hardiesse de ces assertions combien la longue résistance du pouvoir à une mesure juste autant qu'utile a encouragé l'erreur. Nous verrons, au contraire, que la plus faible des réductions que l'on puisse effectuer est au moins de 13 millions; qu'une réduction double de celle-là, ou de 26 millions, ne serait guère plus difficile à obtenir, et que, si l'on voulait aller jusqu'aux dernières limites du possible, on arriverait dès à présent, sans concessions aucunes, à des résultats encore plus grands...