Publisher's Synopsis
Un jour en septembre 1839, le jeune Godefroy qui décide d'abandonner sa vie de débauche et de paresse, et qui se rend chez une logeuse à la suite d'une annonce, voit un homme porter secours et consolation à un autre. En arrivant dans la maison où on lui loue une chambre, il reconnaît l'homme bon. La maison, qui se trouve rue Chanoinesse proche de la cathédrale Notre-Dame de Paris, est occupée par la société des frères de la consolation qui est entièrement dévouée à la charité chrétienne. Godefroy apprend de la part de Madame de la Chanterie, qui préside cette société, les coutumes de la maison: on se lève et se couche très tôt, et on cherche inspiration dans l'oeuvre pieux imitation de Jésus Christ. Les autres membres de cette société sont M. Nicolas (en vérité le marquis de Montauran, ancien colonel de la gendarmerie), M. Joseph (Lecamus, baron de Tresnes, et ancien conseiller de la cour royale), M. Alain, l'abbé de Vèze, et la servante Manon. Un soir, M. Alain raconte à Godefroy comment il avait en tant que jeune homme douté d'un ami auquel il avait prêté une grande somme d'argent, ami qui finalement lui avait rendu honnêtement toute la somme empruntée. Cet évènement avait déclenché en M. Alain son dévouement à la charité, et il avait rejoint la société des frères de la consolation après avoir rencontré le juge Jean-Jules Popinot, cofondateur de la société avec Madame de la Chanterie et le vicaire de Notre-Dame. Godefroy apprend aussi par M. Alain l'histoire de Madame de la Chanterie. Née en 1772 Barbe-Philiberte de Champignelles, elle se marie avec Henri de la Chanterie qui devient président du tribunal révolutionnaire, et qui est condamné à la chute de Robespierre. Madame de la Chanterie sauve son mari du prison, mais celui continue à la tromper et meurt quelques années plus tard. Leur fille commune, Henriette, marie en 1807 le baron Polydore Bryond des Tours-Minières (le futur Contenson, agent de police secrète) et se laisse traîner par son mari dans une affaire de chouannerie. Elle est condamnée à mort et exécutée, Madame de la Chanterie est condamnée à prison mais rétablie lors de la restauration.