Publisher's Synopsis
L'auteur, qui suivait rarement sa propre volonté en écrivant, mais bien plutôt le conseil de ses amis, indigné de lire, dans Boulanger, que les religions étaient nées de la frayeur causée par les catastrophes de la nature, fit ce livre pour montrer, comme on l'a dit, dans la nature même de l'homme, la connaissance sensible d'une cause active et intelligente, véritablesource des allégories, des mystères, des institutions et des lois. Tandis que l'école holbachique, par l'organe de Voltaire, traitait ce même livre, parfois énigmatique, d'insensé et d'absurde, et que néanmoins elle se piquait d'y donner une suite, le philosophe de Berne, frappé des vérités qu'il lui paraissait renfermer sous le voile, provoquait une correspondance avec son auteur, dont il regardait l'ouvrage comme celui de l'écrivain le plus profond de ce siècle. (Gence, Notice biographique sur Louis-Claude de Saint-Martin, 1824)